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Parabole du semeur

[ Autre parabole ]

Mt 13, 3-9
Un semeur est sorti pour semer.
Pendant qu'il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux du ciel sont venus et ont tout mangé. D'autres sont tombés dans les pierres, où ils n'avaient pas beaucoup de terre ; ils ont vite germé parce qu'ils n'avaient pas assez de terre, mais quand le soleil est venu, il les a brûlés, et ils ont séché. D'autres encore sont tombés dans les épines ; les épines ont grandi et les ont étouffés. D'autres enfin sont tombés dans la bonne terre et ont donné du fruit, l'un cent, l'autre soixante, l'autre trente sur chaque épi. Si tu as des oreilles, entends bien ce que je viens de dire !"
Romain aime bien jouer aux billes, mais il n'est pas très soigneux. Il a bien un petit sac pour les ranger mais il ne les met pas toujours dedans.
Un jour, il est parti jouer chez Quentin, son meilleur copain. Il a emporté ses billes, mais le sac n'était pas bien fermé. Sur le chemin, à force de courir et de sauter, il a fait tomber le sac : une bille est tombée, elle a roulé au bord du trottoir, et elle est tombée dans l'égout. "Perdu, a dit maman. Fais plus attention, tu gaspilles !"
Plus loin, il reconnaît des copains qui jouent. Un d'eux lui demande s'il peut lui prêter deux billes. Romain hésite. "Ce sont tes billes, dit maman ; tu en fais ce que tu veux mais tu ne les retrouveras peut-être jamais..." Romain tend deux billes à son copain, en pendant "maman a sans doute raison, mais tant mieux s'il peut jouer avec..."
Arrivé chez Quentin, ils commencent à jouer au jardin, mais en voulant faire un bon coup, Romain envoie sa bille sur un caillou dur et elle éclate. "Encore une de perdue", pense Romain. Mais ce jour-là, il a de la chance : avec les billes qui lui restent, il en gagne plusieurs autres.

Points de repère :
  • Une des paraboles les plus connues, dont l'évangile donne une clé d'interprétation, mais ce n'est pas la seule :
    Vous, écoutez la parabole du semeur. Quand l'homme entend la parole que je vous dis et ne comprend pas, c'est que le diable vient et prend ce qui a été semé dans son coeur : c'est comme celui qui a reçu les graines au bord du chemin. Celui qui a reçu la graine là où il y a des pierres, c'est l'homme qui est content d'entendre la Parole de Dieu ; mais elle ne peut pas prendre racine dans son coeur, il ne tient qu'un moment : sitôt que cela devient difficile, il tombe. Celui qui a reçu les graines dans les épines, c'est celui qui entend la Parole, mais qui pense à autre chose : ses problèmes, son travail, ses loisirs ont trop d'importance pour lui et étouffent la Parole. Celui qui a reçu les graines dans la bonne terre, c'est celui qui entend la Parole et la comprend : alors, il porte du fruit, trente ou soixante ou cent graines sur un épi." (Mt 13, 18-23)
  • Il serait réducteur (et donc pas respectueux de la richesse de la Parole de Dieu) de s'en tenir à cette unique interprétation que l'évangile prête à Jésus lui-même, quelle que soit la force que cela lui donne : l'explication prêtée à Jésus sur l'utilisation des paraboles sent un peu la polémique entre les milieux chrétiens et le renouveau du judaïsme lors de la rédaction de l'évangile. Jésus ne parle pas en paraboles dans le but d'empêcher ses auditeurs de comprendre, c'est bien le contraire.
  • L'interprétation de l'évangile partage les hommes selon leur ouverture à la Parole de Dieu. Mais on peut aussi penser qu'il y a en chacun un bord de chemin, des pierres, des ronces et de la bonne terre, et que suivant les moments et les circonstances, nous y sommes plus ou moins sensibles et qu'elle s'enracine plus ou moins.
  • Le semeur sème largement, sans se préoccuper si les grains lèveront ; c'est même choquant quand on sait à quel point la semence est précieuse de le voir ainsi gaspiller. Mais c'est aussi le signe que Dieu ne ménage pas ses efforts pour s'offrir à nous et ne mesure pas l'amour qu'il nous donne, sans se préoccuper de savoir si ça servira à quelque chose. On peut rapprocher cette parabole d'autres récits sur l'abondance du don de Dieu comme les noces de Cana et la multiplication des pains.