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Mt 18, 23-35 Le Royaume des cieux est comme un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Pour commencer, on lui en amène un qui devait dix mille talents (une somme gigantesque). Comme il n'avait évidemment pas de quoi rembourser, le maître donna l'ordre de le vendre comme esclave, avec sa femme, ses enfants et tout ce qu'il avait. Le serviteur se jette alors à genoux à ses pieds et lui dit : Sois patient pour moi, et je te rembourserai tout. Le maître a pitié de ce serviteur ; il le laisse partir et supprime cette énorme dette. En sortant, ce serviteur rencontre un de ses compagnons, qui lui devait cent pièces d'argent ; il le prend à la gorge et le serre au point de l'étrangler, en exigeant qu'il le rembourse. Son compagnon se jette à ses pieds et il le priait : sois patient avec moi, et je te rembourserai. Mais l'autre refuse, il le fait jeter en prison, en attendant qu'il ait tout remboursé ce qu'il devait. Voyant ce qui venait de se passer, ses compagnons sont très fâchés et ils vont tout raconter à leur maître. Alors, le maître le fait venir et lui dit lui dit : Mauvais serviteur, je t'avais remis cette énorme dette, parce que tu m'en avais prié. Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? Et, dans sa colère, son maître le fit jeter en prison, en attendant qu'il eût remboursé tout ce qu'il lui devait. Mon Père du ciel fera la même chose, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur." |
La maîtresse d'Antoine avait demandé aux élèves d'apporter des modèles réduits de vieilles voitures. Maman lui en a prêté un qui avait beaucoup de valeur, surtout pour elle. Antoine est tout content, il va à l'école avec sa vieille voiture, après avoir promis qu'il en prendrait soin. Plusieurs jours après, en faisant le ménage, maman voit que la voiture n'est pas revenue à sa place. Elle demande à Antoine de la remettre, mais il éclate en sanglots. Il explique qu'un copain lui avait demandé de la lui prêter pour la montrer à ses parents, mais que le copain ne l'a jamais rendue et qu'il a prétendu qu'elle avait été cassée. Maman est très déçue, Antoine promet même de lui en acheter une autre avec ses sous. "Non, ce n'est qu'une petite voiture, elle avait surtout de la valeur pour moi. Tu ne l'as pas fait exprès et tu ne recommenceras pas". Antoine promit. En revenant dans sa chambre, il voit son petit frère Victor à qui il a prêté un petit jouet de rien du tout. Mais Victor ne se souvient pas du tout où il est. Antoine commence à le frapper, en exigeant le jouet tout de suite. Victor promet de chercher mais Antoine crie encore "tout de suite !". Evidemment, maman est très mécontente. Elle appelle Antoine : "je t'avais laissé tranquille pour cette voiture qui avait de la valeur et que tu avais perdue, et toi, tu vas battre ton petit frère pour un petit jouet de rien du tout ! Puisque c'est comme ça, tu feras ce que tu avais dit : tu vas me rembourser la voiture avec ta tirelire, et tu n'auras plus d'argent de poche jusqu'à ce que tu aies tout payé !" |