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A comme...
adorer, adoration
alléluia
alliance
amen
anges
apôtre
Ascension
assemblée
Assomption
aube
autel
Avent


Adorer, adoration Note pour les parents :                                                   remonter
Il y a parfois des gens formidables ou des choses très belles qu'on admire. Et on reste longtemps à les regarder sans bouger, sans parler. Jésus est vraiment formidable : on l'admire, on peut lui parler et surtout l'écouter, rester longtemps avec lui sans rien faire d'autre, et on se sent bien. C'est ça, adorer. Adorer vient du latin ad orare qui évoque primitivement une parole adressée à quelqu'un ; mais le mot peut aussi faire allusion au geste de mettre le doigt sur la bouche pour inviter au silence, d'être bouche-bée, plein d'admiration devant Dieu. C'est ce que les juifs appelaient la "crainte de Dieu", attitude de respect et d'émerveillement du chrétien priant Dieu comme un Père qui nous offre sa vie.
Alléluia Note pour les parents :                                                   remonter
Jésus ne parlait pas français, bien sûr : dans sa langue, alléluia voulait dire "vive Dieu", comme tu dirais "vive les vacances" ou Jésus est formidable... On le chante habituellement à la messe au moment de lire l'évangile Alleluia est un mot araméen, le dialecte ancien du moyen-orient, que l'Eglise a choisi de ne pas traduire. C'est un cri de joie à apprendre aux enfants dès leur plus jeune âge, un cri du cœur à la base de toute prière. Cette acclamation est particulièrement caractéristique du temps de Pâques et exprime la joie de la résurrection.
Alliance Note pour les parents :                                                   remonter
Parfois des gens se mettent d'accord pour faire quelque chose ensemble : alors ils peuvent mieux réussir. On dit qu'ils ont "fait alliance". Dieu aussi fait alliance avec les hommes : il veut les aider à réussir le vie, à être heureux. Les hommes peuvent l'oublier, lui ne l'oublie jamais. Le mot alliance est difficile mais la réalité sous-jacente est facile à comprendre. Mais l'humanité est hésitante et incertaine et les ruptures d'alliance sont fréquentes et peuvent souvent blesser : dans les familles où les parents vivent la fidélité à l'alliance du mariage, elle sera une belle illustration à la réalité de l'alliance de Dieu avec l'humanité. La notion d'alliance sous-tend tout le Premier Testament ; l'alliance entre Dieu et les hommes se réalise en plénitude en Jésus-Christ, mort et ressuscité.
Amen Note pour les parents :                                                   remonter
C'est aussi un vieux mot dans la langue de Jésus, qui veut dire qu'on est vraiment d'accord et qu'on est prêt à s'engager : dire amen à Dieu c'est refaire alliance avec lui... Les grands le disent souvent à la messe, tu peux le dire toi aussi, comme alleluia, à des célébrations d'éveil de la foi. Amen a été conservé par la liturgie sans le traduire : il exprime la force, la loyauté, la fidélité face à une alliance et la volonté de s'y engager sans réserve. C'est donc un mot très fort, bien plus que la pâle traduction d'autrefois : ainsi soit-il n'exprime qu'un souhait, amen est une affirmation qui nous engage. Jésus l'utilisait pour des proclamations solennelles : "Amen, amen, je vous le dis..." Dans la liturgie, il exprime notre adhésion ferme aux prières et à l'eucharistie.
Anges Note pour les parents :                                                   remonter
La bible nous parle souvent des anges : ce sont des messagers de Dieu. C'est un ange qui vient annoncer à Marie qu'elle allait devenir la maman de Jésus. Bien sûr, Dieu et ce qu'il nous dit est beaucoup plus important que le messager... Nous ne savons pas à quoi ils ressemblent, s'ils ont bien des ailes, mais nous savons qu'ils sont aussi près de nous pour nous aider dans notre vie : ce sont les anges gardiens, que nous pouvons appeler à notre aide... mais qui ne rangeront pas notre chambre et ne mettront pas la table à notre place. La croyance en l'existence de créatures intermédiaires entre Dieu et les hommes est très ancienne. Mais le christianisme nous amène à la relativiser : les anges sont bien moins importants que Dieu et dans le projet de Dieu bien moins importants que l'homme : Dieu est devenu un homme, il adopte l'humanité, c'est ce que dit la lettre aux Hébreux (He 1, 5). Les anges sont des esprits qui vivent pour faire la volonté de Dieu dans la louange et exprimer la protection et la proximité de Dieu envers chacun de nous. L'apparence corporelle que nous leur donnons est sans importance, elle provient de la représentation des esprits dans le Premier Testament. De même leur organisation ne repose que sur une tradition qui n'est pas essentielle pour la foi. Les enfants croiront volontiers à la présence d'anges invisibles et bienveillants à leurs côtés : cette croyance est saine tant qu'elle ne dévie pas vers la magie.
Apôtre Note pour les parents :                                                   remonter
Jésus avait beaucoup d'amis, qui le suivaient partout. Parmi tous ces amis, il en a choisi douze pour être encore plus proches de lui et ce sont eux qui ont continué son travail après sa mort et sa résurrection. Le mot apôtre n'est pas de première importance pour les enfants, mais la réalité qu'il recouvre est incontournable et essentielle : Jésus a choisi ses amis les plus proches pour les envoyer en mission (c'est le sens du mot apostolos en grec), et il en a choixi douze, chiffre de plénitude, pour nous faire comprendre que nous sommes tous appelés à participer à leur travail, qui, 2000 ans après, n'est pas terminé...
Ascension Note pour les parents :                                                   remonter
Après sa mort, Jésus est redevenu vivant : on dit qu'il est ressuscité. Ses amis l'ont vu, il est venu chez eux. Mais un jour ils ont cessé de le voir : Jésus est toujours parmi nous mais nous ne pouvons ni le voir ni l'entendre ni le toucher. Les apôtres ont raconté que Jésus leur avait fait ses adieux, qu'il avait promis de rester avec les hommes jusqu'à la fin du monde, et qu'ils l'ont vu partir au ciel. L'Ascension de Jésus ne signifie pas que le ressuscité remonte au ciel. C'est une vision simpliste et caricaturale malheureusement très répandue. La réalité est bien plus complexe et il est difficile de l'expliquer de manière simple à des enfants qui ont tendance à avoir recours à des images évocatrices mais inexactes. Voici quelques points de repère :
  • dans sa mort, Jésus, comme tout homme, quitte ce monde
  • dans toute sa vie humaine, il n'a jamais cessé de vivre auprès du Père, hors du temps, d'une manière qu'il nous est impossible de concevoir
  • Ressuscité, il est à la fois Fils de Dieu et premier de l'humanité à vivre en Dieu son Père
  • Après sa résurrection, il se présente aux apôtres pour conforter leur foi
  • Un jour, sa présence se fait plus discrète, elle échappe à nos sens mais elle reste réelle
  • Il n'est pas "monté" aux cieux comme en ascenseur, il n'a pas quitté l'humanité ; il l'a promis aux apôtres : "je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde
  • L'Ascension, plus que le départ du Christ, c'est notre envoi en mission pour continuer son œuvre.
Assemblée Note pour les parents :                                                   remonter
Les chrétiens ne peuvent pas rester seuls, chacun dans son coin. Jésus nous a dit que nous sommes une grande famille, nous sommes tous des enfants de Dieu. Il nous a invités à nous assembler pour dire merci avec lui à son Père qui nous aime. C'est ce que nous faisons souvent, par exemple le dimanche à la messe ou pour des célébrations d'éveil à la foi. Les chrétiens sont un peuple, il est impossible de vouloir vivre la foi chrétienne chacun dans son coin, tant que des circonstances contraignantes ne l'imposent pas. Chacun peut prier seul, mais si la prière est vraie, elle nous ramène vers les autres : le rassemblement des chrétiens, notamment pour la messe, est une expression de la fidélité au Christ, évidemment pas une obligation. Il est facile d'imaginer pour les enfants que nous constituons une famille ; la notion de Corps du Christ, présence réelle dans les chrétiens assemblés, est plus difficile mais on peut l'exprimer dans une célébration.
Assomption Note pour les parents :                                                   remonter
Marie, la maman de Jésus, a toujours voulu faire la volonté de Dieu, même quand c'était difficile. Un jour, comme tout le monde, elle est morte, mais elle n'a pas été enterrée : son corps est parti tout de suite parce que Jésus l'a pris avec lui. Marie est donc vivante avec Dieu. Nous sommes tous invités, à sa suite, chacun à notre manière. Les mots Ascension et Assomption recouvrent des réalités fondamentalement différentes. Jésus, à la fois homme et Dieu, est ressuscité : il est à la fois auprès du Père et auprès de nous. Il a cessé d'être accessible à nos sens pour que nous disposions de la liberté de croire. Marie était une femme "ordinaire", qui est née, a vécu, est morte. Mais sa vie était entièrement soumise à la volonté de Dieu et elle est morte, d'après une très ancienne tradition, dans l'amitié de Dieu. Nous sommes tous invités à ce passage : mais notre corps reste dans ce monde, quoi qu'il en soit de notre existence en Dieu. Le corps de Marie, lui, a quitté ce monde dès sa mort, pour rejoindre la vie éternelle. Une réalité évidemment difficile à expliquer à des enfants, mais une espérance à donner : ce que Dieu a offert à Marie, il nous le propose à tous.
Aube Note pour les parents :                                                   remonter
A la messe, aux baptêmes, parfois aux célébrations d'éveil à la foi, il y a des gens habillés avec une longue robe blanche. Cet habit s'appelle une aube, et c'est le signe qu'ils sont envoyés pour diriger l'assemblée des chrétiens, des amis de Jésus. Mais ça ne leur est pas réservé : les servants de messe en portent aussi une. C'est le souvenir de l'habit blanc que nous avons reçu à notre baptême : tous les amis de Jésus ont le cœur habillé de lumière Le vêtement blanc du baptême rappelle que le baptisé, après s'être dépouillé de ce qui est ancien et corrompu, a revêtu le Christ. Nous devrions tous porter une aube ! Elle n'est restée d'usage que pour les ministres ordonnés (évêques, prêtres, diacres), qui portent par dessus un signe de leur mission (étole, chasuble, dalmatique) ; l'origine est la même pour les servants de messe, ainsi que pour la profession de foi (aucun rapport avec une volonté d'uniformisation, d'autant plus que la mode a envahi malheureusement le symbole), et même pour la robe de la mariée en occident (mais là, le symbole a complètement disparu, c'est bien dommage). La forme, le tissu, la coupe, le style, ont beaucoup varié au cours des siècles, mais ce n'était pas une question de mode : plutôt une recherche visant à rendre le symbole plus compréhensible.
Autel Note pour les parents :                                                   remonter
L'autel est un des meubles importants dans une église : c'est comme le trône de Jésus, c'est là qu'il devient présent dans le pain et le vin. C'est aussi la table sur laquelle est posé notre repas, mais ce n'est pas une nourriture ordinaire : c'est pour ça qu'il faut être assez grand et bien se préparer pour la recevoir. Mais on peut aussi célébrer la messe dans d'autres endroits : l'autel peut avoir beaucoup de formes différentes. L'autel n'est pas une table ordinaire. Il est désolant de voir des gens s'y appuyer comme à n'importe quel meuble, d'y déposer n'importe quoi (y compris une décoration envahissante). L'autel, ce n'est pas seulement le trône du Christ, il est le Christ. Quand on signe un registre de baptême ou de mariage posé sur l'autel, c'est sur le Christ qu'on s'appuie pour avoir la force de tenir l'engagement. Ces réalités sont difficiles à présenter à des enfants, mais on peut leur apprendre à respecter l'autel et à le considérer comme un signe de la présence du Christ, quels que soient sa forme, son style ou ses dimensions.
Avent Note pour les parents :                                                   remonter
Quand l'hiver vient, il fait nuit de plus en plus tôt, il fait froid. Dans les rues, il y a des lumières, dans les magasins, on vent des jouets et des cadeaux, parce que c'est bientôt Noël. Mais le plus important de Noël, ce ne sont pas les vacances ni les cadeaux, c'est que nous nous souvenons que Jésus est venu et qu'il revient pour rester avec nous, plus comme un bébé, mais comme un ami qui nous aime et nous aide. Pour y repenser et nous préparer à l'accueillir chaque jour dans notre cœur, nous nous préparons : ce temps s'appelle l'Avent. Le mot Avent vient du latin adventus qui signifie venue. Même s'il est calqué sur le carême qui prépare Pâques, il n'est donc pas un temps de pénitence pour célébrer Noël, mais un temps de fête pour (re)prendre conscience que Jésus vient. Il ne va pas renaître à Noël, nous ne fêtons pas un simple souvenir, comme un anniversaire, nous fêtons sa venue et sa présence "tous les jours jusqu'à la fin des temps"...


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