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Nous ne cherchons pas à donner des leçons ni à enfoncer des portes ouvertes. Nous ne prétendons pas non plus clore le sujet. Voici simplement quelques questions que nous nous sommes posées et les réponses que nous y avons apportées. Forcément partielles, personnelles, subjectives ; mais peut-être pourront-elles aider...

> Pourquoi célébrer avec des enfants ?
> Prier avec les enfants... Pourquoi, comment, à quel âge ?
> Faut-il les emmener à la messe ?
> Ce n'est pas étonnant qu'ils s'ennuient, qu'est-ce qu'ils y comprennent, aux prières, à la messe ?
> Apprendre à prier, pour quoi faire ? Ils ont bien le temps !
> Mes enfants ne me posent jamais de questions. Ça ne les intéresse pas.
> Des petites célébrations enfatines, est-ce bien suffisant ? Il faut aussi leur apprendre un catéchisme !
> Comment parler aux enfants, comment leur répondre ? Je ne sais pas comment m'y prendre.

Pourquoi célébrer avec des enfants ?

Notre proposition n'est pas d'abord une catéchèse ; il nous semble que celle-ci trouve avant tout sa place en famille. Nous ne nous proposons donc pas d'apprendre un savoir à nos enfants, mais de les éveiller à une expérience de Dieu, avec leurs mots, et dans ce qui constitue un des éléments fondamentaux de la foi chrétienne : les chrétiens ne vivent pas leur foi individuellement, mais ils se réunissent pour prier et célébrer. Et c'est ainsi, ensemble, autour du Christ, sous l'action de l'Esprit, qu'ils font la plus profonde expérience de l'amour du Père. Cette dimension ne peut se limiter au cercle restreint de la vie familiale, aussi riche soit-elle.
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Prier avec les enfants... Pourquoi, comment, à quel âge ?

Il n'y a pas d'âge, tous les enfants sont différents. Et prier n'est pas "réciter des prières". Il faut savoir se mettre à la portée des enfants, parler leur langue, sortir des pièges de l'intellectualisme où nous enfermons facilement la foi chrétienne, savoir profiter des moments de la journée, des petites joies... Il est facile, lorsque la famille est réunie pour le repas, de prendre un instant de silence et de chanter une prière de bénédiction (voir l'excellente cassette de Noël Colombier) ; avant de se coucher, individuellement ou ensemble, on peut proposer à chacun un retour sur la journée et sur ses joies. Ne pas imposer d'emblée des prières d'adultes (Notre Père,...) : ce sera une deuxième étape ; par contre, on peut très tôt apprendre aux enfants le signe de croix, sans se formaliser tout de suite de les voir le faire à l'envers ou avec la "mauvaise" main...
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Faut-il les emmener à la messe ?

Tout dépend de la messe, il n'y a pas de règle générale... Si c'est une habitude familiale, pourquoi pas, mais là non plus il n'y a pas d'âge. Si l'enfant est plutôt remuant, il faut l'habituer à se calmer avant de l'amener à la messe ; sinon, il ne faut pas s'étonner s'il s'ennuie et perturbe le recueillement... Même s'il est docile et calme, prévoyons de quoi l'occuper (il y a d'excellents livres pour permettre aux petits de suivre la messe). Surtout, gardons les enfants avec nous, au lieu de les envoyer seuls dans le premier banc sous prétexte qu'ils voient mieux (à moins qu'un accueil soit prévu pour eux) ; ils risquent tout au plus de s'ennuyer sans les parents, de se dissiper ou de dissiper leurs voisins, et tout le monde y perd... L'expérience montre que les enfants qui ont découvert la célébration commune adaptée à eux s'habituent aussi plus facilement à la messe.
Si les parents ne vont pas habituellement à la messe, ce sera évidemment beaucoup plus difficile d'y habituer les enfants... Surtout, soyons souples et ne culpabilisons pas si nous avons des enfants difficiles ; il suffit parfois de les promener quelques instants pour les calmer (mais alors, ne sont-ils pas trop petits ?) ou de leur mettre un crayon en main (à prévoir...), sans trop se préoccuper des bons chrétiens qui armeraient leurs lance-missiles pour faire taire les perturbateurs et oublient que c'est à leurs semblables qu'est promis le Royaume. L'éducation est un travail de longue haleine, sans découragement, souvent à recommencer...
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Comment parler aux enfants, comment leur répondre ? Je ne sais pas comment m'y prendre.

Il n'y a pas de recette... Juste quelques recommandations : parler juste, avec leurs mots, sans chercher des choses compliquées qui peuvent même parfois nous dépasser... ne pas avoir peur de reconnaître notre ignorance, non pas pour désamorcer une question qui nous embarrasse, mais pour prendre le temps de se documenter, de demander conseil. Nous sommes comme vous, nous n'avons pas réponse à tout ! Si vous le souhaitez, nous pouvons essayer de vous aider : n'hésitez pas à nous contacter.
Des petites célébrations enfatines, est-ce bien suffisant ? Il faut aussi leur apprendre un catéchisme !

"La mission catéchétique, exigeante, évolue : il s'agit davantage d'éveiller le coeur à une première annonce de la foi, avec la force de l'Esprit, que d'enseigner un contenu en suivant les étapes linéaires d'un parcours catéchétique (même si la dimension d'enseignement ne doit pas être absente, dans un deuxième temps)."
Cette phrase des évêques de France, relayée par le Centre National de la Catéchèse et s'appuyant sur une déclaration de Jean-Paul II, est pleine de bon sens. Dans un premier temps, il s'agit d'éveiller le coeur : c'est notre projet. Dans un deuxième temps, peut venir un enseignement, mais pas n'importe comment. Il appartient en premier lieu aux parents d'enseigner à leurs enfants les premiers mots de la foi, avec sagesse, discernement, lucidité et modération ; c'est pourquoi nous insistons pour qu'ils soient présents aux célébrations avec les enfants, pour qu'ils voient et entendent ce qu'ils font. Quant à la catéchèse proprement dite, elle pourra débuter avec l'école primaire. Ne brûlons pas les étapes : le mieux est parfois l'ennemi du bien...
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Ce n'est pas étonnant qu'ils s'ennuient, qu'est-ce qu'ils y comprennent, aux prières, à la messe ?

Plus que nous ne l'imaginons ! Mais certes à des degrés divers. C'est pourquoi il n'est pas forcément indiqué d'emmener à la messe des enfants trop jeunes. Non seulement le vocabulaire mais les notions elles-mêmes onr des significations qui échappent à bien des adultes, parce qu'ils recouvrent des réalités qui n'ont plus cours aujourd'hui. Que peut vouloir dire le mot "Seigneur" à un petit français du 21ème siècle qui n'en n'a aucune expérience dans la vie courante républicaine ? C'est pourquoi nous nous sommes toujours attachés à parler une langue très simple, sans forcément y parvenir, sans mots difficiles pour des enfants au vocabulaire limité, pour éviter notamment les contre-sens ou les malentendus. Un enfant de 5 ans demandait ainsi à ses parents "pourquoi on dit que Dieu s'est fait du mal ?" Il a fallu longtemps avant de comprendre qu'il avait entendu chanter que "Dieu s'est fait humain" et n'avait pas compris cette phrase trop intellectuelle... Mais les enfants comprennent beaucoup de choses ! Si nous parlons à leur coeur plutôt qu'à leur intelligence et avec des mots simples, nous serons surpris ! Essayez, ça vaut la peine !
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Apprendre à prier, pour quoi faire ? Ils ont bien le temps !

Il n'est jamais trop tôt pour bien faire. Ce sont mes enfants qui me l'ont appris. L'aîné n'avait pas deux ans et demi, à l'occasion d'un déménagement, c'est lui qui réclamait Zézus et Mayie avant tous les autres éléments de décoration de sa chambre et ne voulait pas s'endormir avant de les avoir retrouvés ; ce n'était pas un pilier de sacristie, il n'y avait chaque soir au coucher qu'un simple "au-revoir" à la croix et à une icône de Marie. Plus ils apprennent tôt, plus ils sont marqués. Et si nous ne les marquons pas de l'amour de Dieu, faisons confiance à notre monde pour les marquer au désirs de l'argent, de la puissance ou du plaisir facile et égoîste...

Mes enfants ne me posent jamais de questions. Ça ne les intéresse pas.

Nous avons souvent entendu cette remarque... Etes-vous sûr que ce sont eux qui ne sont pas intéressés, ou vous qui projetez sur eux votre propre manque d'intérêt ? Et vos enfants l'ont compris : inutile de vous questionner sur le sujet... Sinon, c'est qu'ils sont inhabituellement peu curieux... Laissez-les mais sachez les stimuler, leurs questions finiront par venir d'elles-mêmes.
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Questions pratiques...
... pour construire une célébration
... pour célébrer avec les petits enfants
... pour prier avec les petits enfants