Faisons connaissance !
Jésus nous connaît et nous appelle chacun par notre nom.


Epoque recommandée :
Cette célébration peut trouver sa place à n'importe quel moment, mais elle est bien indiquée à l'occasion de la rentrée scolaire de septembre.
Lieu :
De préférence église ou chapelle ; mais d'autres lieux bien préparés sont envisageables.
A préparer à l'avance :
* Un panneau représentant une église stylisée
* Des cartons et des feutres pour faire les badges (pour ceux qui n'en auraient pas)
A prévoir sur l'invitation :
Demander de préparer pour chaque enfant (de maternelle) un badge (carton avec une cordelette pour le mettre autour du cou) avec son prénom, sur lequel il pourra aussi dessiner sa famille (papa, maman, frères et sœurs, papy, mamy, etc...), ainsi que sa maison, ses animaux familiers, etc... On demandera aussi aux parents de rapporter le cierge du baptême (s’ils l’ont encore), en précisant de venir quand même s’ils ne l’ont plus, ou pas encore... (c'est assez fréquent)
A préparer au lieu de célébration :
* Le panneau représentant l'église.
* Quelques cierges (ordinaires) pour les enfants qui n'ont pas (ou plus) de cierge de baptême (il ne faut pas que ce cierge lui ressemble trop pour éviter des confusions.
Objectif :
L'année scolaire qui s'ouvre est l'occasion de rencontres ou de nouvelles connaissances ; s'accueillir, c'est aussi accueillir Dieu qui vient à nous. C'est aussi découvrir que Dieu nous connaît individuellement, non pas comme un gendarme ou un surveillant général à qui rien n'échappe, mais comme un Père qui nous aime.

Mots fréquents dans la célébration
(cliquer pour chercher sur le site)

Déroulement :
Les enfants sont accueillis et rassemblés à l'entrée de l'église ou du lieu de célébration ; ils ont leur badge sur eux ; on leur explique l'idée de la célébration : Jésus nous connaît par notre prénom. Et nous, nous connaissons-nous ? Les parents conservent avec eux le cierge de baptême.
Chant
Viens, dis-nous ton prénom
On répète les strophes tant que c'est nécessaire, avec les prénoms des enfants. Pendant le chant, les maternelles avancent l'un après l'autre et disent leur prénom (un animateur le répète pour que tous l'entendent : l'expérience montre que les enfants, même habitués, sont intimidés en début de célébration, ne sachant pas ce qui les attend, et ne parlent pas très fort, si même ils parlent...et un micro les impressionne trop pour être efficace) ; ils s’installent en rond dans le chœur ;

Introduction à l’évangile
En partant de la chanson, du badge qu’ils ont sur eux, on fait prendre conscience de l’importance d’une maison solide et bien construite ; la maison où ils habitent, mais aussi la famille où ils vivent peuvent être cette maison.

Evangile (Mt 7)
L'évangile peut être lu (ou mieux raconté) ou chanté ; il existe une mélodie très simple qui peut être chantée et mimée par des plus grands :
Le fou sur le sable a bâti sa maison (3 fois)
Et la tempête arriva...
Le vent souffla et la pluie tomba (3 fois)
Et la maison s'écroula.
Le sage sur le roc a bâti sa maison (3 fois)
Et la tempête arriva...
Le vent souffla et la pluie tomba (3 fois)
Et la maison résista.
Enfant, sur le roc viens bâtir ta maison (3 fois)
Et la tempête arrivera...
Enfant, sur le roc viens bâtir ta maison (3 fois)
Et ta maison résistera.

Commentaire
Jésus nous invite à construire avec lui et sur lui une maison solide : notre vie ; le baptême est le point de départ des fondations, mais la construction commence dès qu’on veut et dure toute la vie, mais pour cela on n’est pas seul : famille humaine, famille chrétienne, sont notre force ; les enfants en sont d'autant plus conscients qu'ils s'en sentent très dépendants.
Pour en prendre mieux conscience, on invite les enfants à venir accrocher leurs badges sur le panneau, soit autour de l'église, soit empilés comme de petites briques ; puis on fait le signe de croix, signe de la famille des chrétiens.

Signe de croix
Le signe de croix a besoin d'être expliqué : rares sont les enfants qui savent le faire à cet âge ; ne pas insister exagérément sur la main à employer et encore moins sur le sens du "bras horizontal" (ils ne sont pas forcément tous bien latéralisés)

Prière
Peut être lue ou alternée par un plus grand ; on peut prendre comme refrain :
Dans ta maison, il fait bon chanter, il fait bon chanter (bis)
Tu connais mon nom, mon prénom, mon adresse...
Tu connais mon âme et ses secrets...
Et tu m'aimes.
Tous les jours de ma vie, je t'appelle, Seigneur. Et tu réponds, dans le silence de mon cœur.
Sur mon chemin, tu es présent, toujours...
Aide-moi, Jésus, sur la route de ma vie,
surtout lorsque je me sens perdu comme si j'étais dans la nuit.
Donne-moi la main pour avancer, donne-moi ton cœur pour mieux aimer.
(extrait de "Guide nos pas, Seigneur", J.N. Klinguer, éd. Médiaspaul, p. 15)

Cierge de baptême
On peut rappeler à cette occasion aux enfants et aux parents que le cierge de baptême n’est pas qu’un symbole encombrant et inutile à conserver dans un tiroir, qu’il peut être rallumé à diverses occasions.
Aux parents : lors du baptême, ils ont reçu (ou recevront) en garde la lumière du Christ à transmettre à leurs enfants ; aujourd’hui où les enfants ont un peu grandi, ils leur transmettent un peu de cette lumière en leur donnant pour finir la célébration un cierge allumé au cierge pascal ;
Aux enfants : dans le baptême, leurs parents sont responsables de la foi en Jésus à leur transmettre ; ils reçoivent la lumière de Jésus en dépôt pour eux ; aujourd’hui, les parents leur donnent pour un moment cette lumière de Jésus qu’ils apprennent à connaître et qu’ils porteront eux-mêmes plus tard.

Les parents se lèvent, viennent allumer le cierge au cierge pascal, les enfants se lèvent au fur et à mesure, reçoivent leur cierge et tout le monde quitte tranquillement le chœur en chantant (on peut reprendre le refrain
Dans ta maison, il fait bon chanter.)
On pourrait profiter de l'occasion pour remettre aux parents un petit document rappelant l'importance et la signification du cierge de baptême.

Lors du baptême, le prêtre ou le diacre qui baptise remet aux parents un cierge allumé à la flamme du cierge pascal. Le cierge pascal est un symbole du Christ ressuscité et vivant, le cierge du baptême est donc le symbole de la lumière du Christ, de la foi allumée en Dieu, fragile, chaude et vivante, dont les parents sont les dépositaires, et qu’ils ont la responsabilité de transmettre petit à petit à leur enfant.
Ce cierge n’est pas destiné à être brûlé entièrement tout de suite au baptême, pas plus que d’être rangé dans un tiroir comme un souvenir inutile... Vous pouvez le rallumer pour un moment de prière en famille à diverses occasions importantes : les grandes fêtes évoquant le baptême (en particulier Pâques), les grands moments de la vie de l’enfant (célébration de sacrements, etc...), l’anniversaire du baptême, la fête du saint patron,...
Dans certaines paroisses, il est demandé aux jeunes qui font profession de foi d’avoir à cette occasion leur cierge de baptême : il n’a pas une valeur magique, mais il est un signe que le jeune prend maintenant à son compte la foi de son baptême.