Marie, la première en chemin

Epoque recommandée :
Au moment de la fête de l'Assomption
Lieu :
Eglise ou chapelle ; éventuellement dans la nature, près d'un oratoire marial (mais le matériel à emporter posera problème)
A préparer à l'avance :
* Un grand dessin représentant un chemin qui aboutit à Jésus.
* Des images ou icones représentant des événements de la vie de Marie où elle a accepté l'aventure et progressé sur la route qui mène à Dieu : Annonciation, Visitation, Noël, enfance de Jésus, Passion, Résurrection...

A prévoir sur l'invitation
Chaque enfant est invité à apporter un bonhomme découpé dans du carton où il aura inscrit son prénom ou une photo de lui (à préciser pour que tout le monde ait la même chose ; si ce sont des photos, il faut prévoir de les rendre).

A préparer au lieu de célébration :
Un panneau avec le dessin et des punaises.

Objectif :
L'Assomption de Marie est une fête difficile. Même pour des adultes, il n'est pas facile d'expli-quer ce qu'elle signifie : Marie introduite au paradis, corps et âme, dès maintenant. C'est d'autant plus compliqué à comprendre pour les enfants que nous disons volontiers de nos défunts qu'ils sont "au ciel". N'insistons donc pas sur ces questions et regardons Marie comme "la première en chemin", qui nous ouvre la route vers le bonheur éternel.



Mots fréquents dans la célébration
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Déroulement :
Chant
Jour de fête, jour de joie, le Seigneur nous invite,
Jour de fête, jour de joie, Alleluia !
(Noël Colombier)

Signe de croix

Dialogue
* A quoi sert une route ? A se déplacer d'un endroit à un autre. Parfois, les déplacements, c'est l'aventure (on ne sait pas où on va, il peut y avoir des pannes... attention à ne pas laisser déborder les souvenirs personnels).
* La vie est aussi une aventure : on grandit, on ne sait pas ce qu'on sera plus tard. Mais ce n'est pas une aventure aveugle où nous serions les marionnettes du destin : nos mains ne sont pas attachées et nous avons confiance en Jésus.
* Jésus a proposé une aventure à Marie : elle l'a acceptée, elle a suivi la route de la vie. Où est-elle arrivée ?
Ce dialogue doit introduire l'idée que la vie est un chemin, une aventure : éviter de le prolonger exagérément.

Chant C'est toi, Marie, que nous aimons, c'est toi, Marie que nous chantons

Quand Jésus était tout petit, tu l'as pris dans tes bras, Marie,
et ton cœur de maman chantait...

Quand Jésus pleurait dans la nuit, tu étais près de lui, Marie,
et ton cœur de maman veillait...

(Klinguer)

Dialogue
On demande aux enfants les moments importants de la vie de Marie ; s'ils ne le savent pas, on les leur raconte très brièvement. Au fur et à mesure, on place sur le panneau les images correspondantes.
On n'est pas obligé de tout prendre, mais il y en a deux qui évoquent un déplacement et une aventure et qu'il ne faudrait pas négliger : Visitation et Noël.
A chaque événement, on peut reprendre le refrain ci-dessus "C'est toi, Marie, que nous aimons"...
Dernier événement : la mort de Marie, comme tout le monde... L'évoquer, sans plus.


Evangile

Qui est ma mère ?... (Mt 12, 46-50 ; Mc 3, 31-35 ; Lc 8, 20-21)

Dialogue
Qui a fait plus que quiconque la volonté du Père ? Marie ! Ainsi, Marie n'a jamais quitté l'aventure de Dieu. Elle a toujours été "la première en chemin". Elle n'a jamais quitté l'amour de Dieu, même après sa mort. Elle nous montre le chemin : nous sommes invités, comme elle, à l'aventure de l'amour.

Geste
On punaise les effigies autour de Jésus, au bout de la route.

Prière : Jésus, autrefois tu donnais ta maman en exemple.
Aujourd'hui encore, elle nous montre le chemin.
Tu nous invites à l'aventure de l'amour,
Et avec toi, nous sommes vivants !
Merci, Jésus !

Chant Je suis vivant, je suis vivant, vive la vie (bis)

Quand je m'éveille le matin dans ma maison je suis si bien ;
Je dis merci pour le bonheur, je chante et chante dans mon cœur.

Quand il fait beau dans le jardin j'aime courir, j'aime danser ;
Et bien souvent tous mes copains viennent chez moi, c'est pour jouer.

Sur mon chemin aux mille fleurs c'est toi Jésus à chaque instant
Qui vis en moi au fond du cœur et avec toi je suis vivant !

(Klinguer)