Partager...

Epoque recommandée :
Temps du Carême ; mais le partage n'a pas d'époque recommandée...
Lieu :
Eglise (ou tout autre lieu approprié)
A préparer à l'avance :
- un sachet de bonbons (ou boîte de chocolats,...)
- des étiquettes avec des nombres de 1 à 6 (en gros points comme sur des faces de dé : voir le modèle)


A préparer sur place :
- Une image du Christ (croix, icone, poster), d'autant plus grande que les enfants sont nombreux
- Une corbeille

Objectif :
Partager est difficile, surtout pour des enfants, qui veulent tout s'approprier et qui ont un sens de la propriété exacerbé. Ce n'est pas non plus donner de son superflu (comme le pharisien au trésor du temple : mais c'est difficile à comprendre pour des enfants, et c'est pourquoi nous n'avons pas retenu ce passage). Nous proposons donc un geste symbolique : les enfants reçoivent quelque chose, dont ils réserveront une partie pour d'autres.



Mots fréquents dans la célébration
(cliquer pour chercher sur le site)

Déroulement :
Chant
Jour de fête, jour de joie, le Seigneur nous invite,
Jour de fête, jour de joie, alléluia !

Tout l’monde est arrivé, nous voici rassemblés,
avant de commencer, on va se présenter.
moi, je te dis “bonjour !” toi tu me dis “bonjour !”...
Jésus nous réunit pour qu'on soit tous amis !

On interrompt le chant et on invite les enfants à se dire bonjour en se serrant la main et à dire bonjour à Jésus en faisant le signe de croix

Signe de croix
On s'assoit en demi-cercle dans le chœur

Evangile
On raconte Lc 12, 13-15 (le partage de l'héritage)
Quelqu'un dit un jour à Jésus :
«Dis à mon frère de partager avec moi notre héritage.»
Jésus répond :
«Ce n'est pas à moi de faire vos partages à votre place !»
Puis il ajoute :
«Pensez toujours que ce n'est pas parce que vous êtes riches que vous serez heureux ! Apprenez à partager !»

Dialogue Jésus invite à ne pas tout garder pour soi : comment ça s'appelle (essayer de faire en sorte que le mot partage vienne des enfants) ; chercher des exemples dans la vie (on peut envisager de raconter l'histoire de Saint Martin)

Evangile On raconte Lc 3, 7-14 (les réponses de Jean-Baptiste)
La lecture du texte en italique entre crochets n'est pas indispensable
Beaucoup de monde venait voir Jean-Baptiste, et il leur disait :
«Pourquoi venez-vous ? Ne faites pas semblant de vouloir bien faire !»
Des gens lui demandent :
«Qu'est-ce que nous devons faire ?»
Il leur répond :
«Si tu as deux habits, partage avec quelqu'un qui n'en a pas ;
si tu de quoi manger, si tu as deux petits pains au goûter, partage aussi.»
[ Les gens qui reçoivent les impôts et qui ont beaucoup d'argent lui demandent :
«Et nous, que nous faut-il faire ?»
Il leur dit :
«Ne demandez pas plus que ce qu'il faut, ne cherchez pas à vous enrichir.»
Des soldats aussi l'interrogeaient :
«Et nous, que devons-nous faire ?»

Il leur dit :
«Ne vous battez pas pou rien et surtout pas pour voler,
contentez-vous de ce qu'on vous donne.» ]

Chant
Partager ton pain, partager ta vie, partager tes joies, partager tes peines,
partager, toujours partager !


Qu'il y ait dans ta vie plein de chansons et de danses,
qu'il y ait dans ta vie l'espérance ou bien la peur, partage !

(fiche SM 30)

Geste
Les enfants tirent au sort une fiche avec un numéro de 1 à 6
Chacun sort du sachet autant de bonbons que le nombre qu'il a tiré (pour ceux qui ne connaissent pas les chiffres, on pose un bonbon sur chaque point).


Dialogue
Il y en a qui ont plus de bonbons que d'autres : les amener à dire que "c'est pas juste". Il est souhaitable que ça vienne des enfants eux-mêmes. Il est peu probable que ceux qui en ont le plus proposent spontanément de partager, mais si ça arrive, il faut le prendre en compte pour la suite ; si ça n'arrive pas spontanément, ne pas le provoquer tout de suite.
On fait observer aux enfants que certains n'ont pas de bonbons du tout (dans le monde et jusque tout près d'eux, à l'école, au village, dans le quartier...)

Geste
On invite les enfants à partager ; il y a deux possibilités :
- demander aux enfants de déposer dans une corbeille tous les bonbons en n'en gardant qu'un seul chacun ;
- laisser les enfants libres de déposer ce qu'ils veulent (et pourquoi pas tous les bonbons qu'ils ont tirés)
Déposer la corbeille près de l'image de Jésus.


Chant
Viens dans mon cœur, Seigneur, pour m'apprendre à t'aimer
Viens dans mon cœur, Seigneur, je voudrais tant te rencontrer...


Je veux apprendre à partager quand j'ai envie de tout garder... Mais c'est si dur...

Prière
Les enfants répètent après un adulte
Jésus, j'aime bien les bonbons...
J'aimerais bien en avoir beaucoup...
Je pense aux enfants malheureux...
Des enfants qui n'ont jamais de bonbons...
Aide-moi à partager...

Chant

Partager ton pain, partager ta vie, partager tes joies, partager tes peines,
partager, toujours partager !

(on peut reprendre plusieurs fois le refrain)

On peut inviter les enfants à un goûter... partagé, mais il vaut mieux éviter de leur rendre les bonbons qu'ils ont déposés, même pour les féliciter d'avoir partagé : ce qui est donné est donné. On pourra les féliciter, parce que le geste qu'on leur a imposé est difficile et méritoire, mais d'une autre manière.
Il serait bon que cette amorce soit ensuite relayée en famille par les parents ; il y a de nombreuses occasions de partager, et la prise de conscience progressive viendra surtout en famille.